Découvrez le côté obscur du mushing, cette activité sportive de chiens de traîneau. 4 Choses que l’on ne vous a jamais dit.
L’écrasante majorité des gens ne savent pas ce qu’est le mushing. Ils connaissent un peu le terme “Musher”, et encore. Pour la majorité des gens qui connaissent un peu le mushing, ils le connaissent à travers le rêve idéal de balades en traîneau à chiens dans de superbes forêts enneigés du grand nord. Et souhaitent concrétiser ce rêve lors d’un séjour en vacances ou weekend prolongé. Parfois c’est à travers la médiatisation de grandes courses internationales de traîneau à chiens.
Mais derrière ces instants magiques du mushing, se cache un côté obscur que peu de personnes connaissent. Loin de moi l’envie de gâcher ou ternir l’image du mushing. Bien au contraire. Mais il me parait important de vous partager cette face cachée de cet univers canin.
L’investissement financier et humain
Tout d’abord, le mushing est une activité, un mode de vie, qui coûte cher. Que ce soit en terme financier qu’humain. Autrement dit, le mushing demande beaucoup d’argent et de temps.
- Côté finance, s’occuper de plein de chiens nécessite d’acheter une quantité conséquente de nourriture ou encore de frais de soins de santé.
- Côté infrastructure et logistique, le musher a besoin d’une maison à l’écart d’autres habitations, de chenils, de parcs à chiens, fourgon pour transporter tous les chiens, ou encore de matériel et équipement de musher pour faire courir les chiens.
- Enfin sur l’aspect temps consacré : il y a les soins de bien-être, la relation de confiance et d’éducation des chiens, les nombreux entraînements et sorties de dépense physique des chiens.
L’entretien des chiens : brossage, ramassage des crottes, nettoyage des chenils
Être musher, c’est aussi et surtout assuré le bien être de ses chiens. Cela passe par beaucoup de “corvées” que personne ne voit :
- Ramasser les selles des chiens : que ce soit au chenil, aux parcs à chiens ou encore lors d’une balade, surtout en station, il est nécessaire de ramasser les crottes de ses chiens.
- Nettoyage des chenils : il est indispensable de conserver des chenils propres. Certains mushers vivent parfois directement avec leurs chiens dans la maison. Mais la plupart ont leurs chiens en extérieur, bien souvent en chenil.
- Brossage : c’est un moment de complicité. Mais quand tu multiplies cette activité par le nombre conséquent de chiens, le brossage du poil des chiens peut devenir une contrainte qu’il est pourtant nécessaire d’assumer. Cela évite le bourrage et permet aux chiens de muer plus rapidement et gagner en confort.
Côté obscur du mushing: la disparition des Chiens
Un musher passe sa vie avec et pour ses chiens. Des années à faire équipe. A se prendre soin mutuellement. Bien souvent, le musher mêle aussi l’élevage canin. J’ai moi même eu plusieurs portées par le passé. Et j’ai ainsi vu grandir depuis la naissance certains de mes chiens. Cela créé une relation encore plus intense et unique.
Le revers de la médaille est qu’un jour les chiens partent rejoindre les étoiles auprès des leurs. Le musher doit ainsi affronter une série de terribles départs. Des centaines de souvenirs s’envoler. Des pans entier de sa vie s’éteindre du jour au lendemain. De quoi briser en mille morceaux son coeur.
Et il est bien souvent seul à affronter ça. Seul à connaître l’immensité de ce dramatique impact.
L’absence de vacances
Enfin, bien que ce ne soit pas impossible, un musher part rarement en vacances (si ce n’est jamais). En effet, il reste aux côtés de ses chiens. Que seul lui est capable de s’en occuper, de les entrainer et prendre soin d’eux.
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